Jusqu’au début du 20ème siècle les classes supérieures prenaient soin de ne pas s’exposer au soleil. La peau hâlée était caractéristique des métiers de labeur comme l’agriculture et plus généralement tous les métiers manuels en extérieur.
Ce n’est que vers les années 1920, sous l’impulsion notamment de Coco Chanel, que le bronzage devient plus populaire. Il devient un phénomène de mode après la seconde guerre mondiale avec l’apparition des bikinis.
Bronzage, le principe
Le bronzage est une réaction naturelle de la peau sous l’effet des UV. Il s’agit plus précisément d’une mise en place d’une série de défenses naturelles.
Le rayonnement UV en provenance du soleil se décompose en 3 types en fonction des logeurs d’ondes : Les UVA, UVB et UVC.
Les UVC, dangereux, sont arrêtés par les couches supérieures de l’atmosphère et notamment la couche d’ozone. Ils n’atteignent donc pas la terre.
Pour comprendre l’action des UVA et des UVB sur a peau, un petit rappel est nécessaire.
La couleur de la peau est due en partie à la mélanine, synthétisée par les mélanocytes.
Sous l’effet des UV, la peau s’épaissit grâce à la multiplication des kératinocytes. Plus épaisse, la peau sera moins perméable aux UV.
Les UV stimulent également la production de la mélanine qui permet l’absorption du rayonnement. Ce processus rendra la peau plus foncée autrement dit bronzée.
Moins visible, l’action du soleil a également sont importance dans la synthèse de la vitamine D. Il permet entre autre de lutter contre le rachitisme